Capri, mon nouvel ennemi

Depuis hier soir j’ai un nouveau colocataire. Ou plutôt un squatteur, puisque réflexion faite, l’intrus en question n’est ni désiré ni désirable.

Depuis hier soir en effet, je soupçonne une bestiole hideuse et parasite de ronger l’isolant d’un des murs de mon salon. Comme quoi ça n’arrive pas qu’aux autres, et pas que dans les films non plus.

Je peux à peine décrire le dégoût et la frayeur ressentis hier soir, en entendant ce petit bruit. Ce petit rongement grandissant à mesure que mon oreille s’approchait du mur.

J’ai d’abord pensé termites ou même rongeurs… mais les rapides recherches Internet menées m’ont permis de découvrir une nouvelle espèce de la faune urbaine : le capricorne. Eh oui, ce n’est pas qu’un signe du zodiaque.

Une photo de la bestiole achèvera d’illustrer l’état de ma panique je crois :

 

Capri le capricorne (je le nomme pour dédramatiser et me faire à sa présence intrusive) a donc choisi mon mur, dans ma maison pour en faire son festin.

J’ai déjà hâte de rentrer pour savoir s’il est parti de lui-même ou si je vais devoir faire appel aux équipes de Ghost Busters version Insectes pour m’en débarrasser.

Une question me taraude : si hier je n’étais pas passée devant ce mur, et si mon ouïe n’avait pas été sensible à ce grignotement… combien de temps serait-il resté là, tapi sous l’isolant, à ronger ronger ronger impunément ??

En parler me donner des frissons… pas si hâte que cela tout compte fait.

 

 

 

Ἐπιφάνεια ou l’apparition de la galette

Je ne sais pas vous mais moi quand je suis stressée ou contrariée je mange. Et tant qu’à faire plutôt du sucré.

En ce week-end marqué par l’attente insoutenable d’une réponse de mon hypothétique futur employeur, c’est donc tout naturellement que mes papilles et moi-même avons décidé de nous lancer dans la confection d’une… galette des rois !

Oui mais pas n’importe laquelle. Menace hépatique de la frangipane et de la surdose de beurre oblige, la galette 2011 sera donc… aux pommes et aux spéculoos. Je n’aurais pas franchement eu l’idée d’associer des spéculoos dans la garniture de ma galette, mais après avoir lu plusieurs recettes sur des blogs culinaires, j’avais bien envie de tester le mélange.

Je pourrais vous faire grâce de la publication de la recette, mais j’ai été quelque peu décontenancée par les quantités données, aussi voici ma propre version de la recette.

Ingrédients  sur votre plan de travail :

2 pâtes feuilletées

6 grosses pommes Jonagold ou Jonagored (j’ai nommé LA pomme à desserts)

Un paquet de spéculoos (ndla : premier dilemme sur la taille du paquet !  Si comme moi vous optez pour la marque Lotus (?!), en lot de 2 paquets, cela correspond à un étui entier de 25 biscuits environ)

1 cuillère à soupe de beurre (ndla : deuxième dilemme, résolu par environ 20 grammes de beurre)

1 cuillère à soupe de crème fraîche épaisse

3 cuillères à soupe de sucre en poudre

1 oeuf (jaune et blanc séparés)

2 cuillères à soupe de lait

1 fève

C’est parti !

Préchauffer le four à thermostat 6 (180°C)

1) Réduire les spéculoos en poudre fine au robot mixer ou sinon à la main avec un hachoir berceuse. Peler, épépiner et couper les pommes en gros cubes. Mettre le beurre à fondre dans une sauteuse et dès qu’il est fondu ajouter les morceaux de pommes puis laisser cuire sur feu moyen une dizaine de minutes. Ajouter le sucre en poudre, remuer et laisser compoter à couvert en remuant de temps en temps. Dès que la moitié des fruits a fondu mais qu’il reste encore des petits morceaux, retirer du feu et ajouter la crème fraîche et la poudre de speculoos. Bien remuer de façon à obtenir un mélange relativement lisse et homogène puis laisser tiédir.
2) Dérouler une pâte feuilletée sur une plaque de cuisson en conservant le papier cuisson en dessous. Garnir le disque avec la compote aux speculoos en laissant des bords de 3 cm tout autour. Bien étaler et niveler la compote. Déposer une fève. Badigeonner de blanc d’oeuf les bords à l’aide d’un pinceau à pâtisserie. Recouvrir avec la seconde pâte feuilletée en soudant bien les bords en appuyant dessus avec les doigts ou avec l’aide d’une fourchette (ndla : je suis partie dans une conception artistique de la galette avec un contour en couronne tel qu’en témoigne la photo… absolument pas indispensable !) Décorer le dessus de votre galette à l’aide d’un couteau et dorer avec le jaune d’oeuf battu avec le lait, avec un pinceau à pâtisserie.

3) Faire cuire environ 30minutes en surveillant. La galette est cuite lorsqu’elle est bien dorée.

Bon appétit !

Souhait : n.m. Aspiration vers quelque chose qu’on n’a pas, désir, envie que quelque chose arrive

Je n’aime pas particulièrement les fêtes de fin d’année.

Elles se résument toujours pour moi à des question existentielles d’organisation, pour déterminer avec qui, où et comment devrait se dérouler LA soirée de l’année. Elles révèlent ou rappellent les failles familiales, les conflits, les animosités. Enfin elles imposent de présenter au reste du monde un état d’esprit festif et optimiste quand, à l’intérieur, il n’en est rien.

J’aime encore moins les journées de bureau qui suivent ces lendemains de fêtes. Les moments où il faut afficher un sourire contraint, souhaiter mille voeux presque sans valeur, en recevoir autant, totalement inadaptés à notre situation personnelle.

Je n’aime pas les fêtes de fin d’année, et cette année encore moins.

Lorsque minuit a célébré l’arrivée en fanfare de 2010, j’étais loin d’imaginer ce qui m’attendait pour l’année.

Bonheur… raté, mon année ayant été pourrie de l’intérieur par un conflit familial qui a priori compte perdurer en 2011.

Santé.. encore moins, surtout celle de mes proches. Et j’ai découvert de surcroît que je n’étais pas assez forte pour surmonter tout ça. 2011, ne présage rien de meilleur à ce niveau hélas.

Réussite… bof. Un job qui ne m’apporte (plus) rien, que je cherche à quitter depuis des mois mais sans pour le moment trouver l’échappatoire rêvé.

Joie… eh bien, si l’on considère les points précédents pas terrible forcément. CQFD !

Mes voeux de cette année sont donc fortement marqués par ma situation personnelle. Je ne peux pas souhaiter une année « Amour, Gloire et Beauté » ou « Luxe, Calme et Volupté » quand, vraiment, je n’y crois guère. Un simple « bonne année » est de rigueur, puisqu’il laisse à chacun la possibilité d’y donner un sens vraiment personnel.

Alors, à vous, Bonne Année